









Embarquez sur le voilier Noorderlicht et laissez-vous griser par le souffle du vent arctique, le craquement des glaciers, le silence puissant des fjords. Au Svalbard, chaque instant est une émotion brute : la rencontre d’un ours polaire, le souffle d’une baleine, la lumière irréelle d’un soleil sans nuit. Naviguer dans ces paysages grandioses, c’est ressentir la force du monde sauvage, vibrer au rythme de la mer, et vivre une aventure intense et respectueuse au cœur d’un écrin fragile.
Les niveaux du voyage
Niveau physique
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Vous arrivez en fin de journée à Longyearbyen, enclave polaire au bout du monde, est la ville la plus septentrionale habitée en permanence, posée entre montagnes sombres et mer glacée. À votre arrivée, l’air vif saisit les sens, et le silence, seulement troublé par le vent, vous enveloppe déjà du mystère arctique. Arriver la veille est essentiel : ici, le brouillard peut retarder les vols, et la météo décide souvent du rythme. Flânez dans les rues de cette cité minière au charme brut, découvrez son histoire marquée par les éléments, ou partez à la rencontre de la faune terrestre.
Rejoindre Noorderlicht sur le « quai flottant » en début d'après-midi. Vous pouvez déposer vos bagages pendant la journée si nécessaire ; le quai flottant est à 15 minutes à pied du centre-ville. Une fois tout le monde à bord, départ à 16 h : le capitaine quitte la baie pendant que l'équipage présente les cabines aux passagers et leur donne quelques consignes de sécurité et des présentations opérationnelles.
L'objectif des premières 24 heures est généralement de se diriger le plus au nord possible. Le bateau naviguera donc dans la nuit et jettera l'ancre au petit matin. Il n'y a pas de quart à bord, donc après le dîner, vous êtes libre de faire ce que vous voulez.
Réveillez-vous au son lointain des glaciers qui craquent sous le soleil de minuit et des sternes arctiques qui plongent sur le rivage, élégantes mais féroces. Vous pouvez descendre à terre et explorer le glacier Dalbreen avant de vous diriger vers Sarstangen pour observer la colonie de morses qui sommeille après le déjeuner. Selon le vent, l'équipage profite de l'occasion pour hisser les voiles aussi souvent que possible et est toujours à l'affût des occasions d'observer la faune arctique.
Prenez le temps d'explorer le Kongsfjord et savourez votre petit-déjeuner au cœur de la brume arctique qui enveloppe de mystère le glacier Lilliehookbreen. Le craquement de la glace ajoute du charme à une aventure d'après-midi à terre.
Cette région est un terrain montagneux, ou « moraine », comme on l'appelle. La moraine est le matériau laissé par un glacier en mouvement, composé de terre et de roche. Souvent molle et spongieuse, elle regorge de merveilles géologiques et de fossiles de coraux. Explorez les petits lacs et les montagnes rocheuses, en escaladant une crête douce pour observer les sternes arctiques et les macareux moines dans la baie. Un après-midi devant le glacier offre à ceux qui le souhaitent l'occasion de grimper sur le gréement et d'atteindre le nid-de-pie avec une vue imprenable sur la baie glacée.
Naviguez en soirée pour atteindre Mollerhamna, une petite baie glaciaire propice à une promenade matinale à terre.
Aujourd'hui, vous pourrez faire une randonnée jusqu'à terre et explorer une ancienne cabane de chasseur tout en observant les otaries à fourrure se prélasser sur la plage. Vous aurez également la possibilité de visiter une mine de marbre abandonnée l'après-midi avant de naviguer sous le soleil de minuit jusqu'au port de la ville scientifique de Ny Alesund.
Les plus courageux pourront profiter d'une plongée polaire sur la petite plage du port avant de se rendre à Ny Alesund pour découvrir l'histoire des expéditions polaires et les recherches scientifiques qui y sont menées. Un charmant musée et une petite boutique sont à découvrir avant de retourner au bateau. Vous pourrez peut-être passer l'après-midi à naviguer dans les majestueux fjords, à l'affût des baleines et des ours polaires. Cette région est très prisée des touristes !
Traversez la Manche pour explorer l'île de Prins Karls Forland et le parc national de Forlandet, où vous pourrez observer les phoques dans la baie et les rennes errant dans les collines. La région regorge de merveilles géologiques et de plages à explorer, et vous aurez l'occasion de vous détendre sur la plage et de contempler cette magnifique région du monde.
Aujourd'hui, dernière occasion de randonnée glaciaire avant le retour du Noorderlicht vers Longyearbyen. Ce glacier de Yemerbukta est unique. C'est l'un des rares à être situé en bord de mer. Vous pourrez ainsi vous promener le long du glacier et remonter la petite crête, offrant une vue imprenable sur la baie.
Passez l'après-midi à vous remémorer votre voyage en accostant à Longyearbyen pour votre dernier dîner du capitaine à bord. C'est un moment convivial et l'occasion pour chacun de partager ses photos et anecdotes de la semaine.
Après le petit-déjeuner à 8 heures, vous pourrez quitter le bateau à 10 heures maximum.
-Vous prenez votre vol retour dans la matinée.
Ces tarifs sont valables pour des départs de Paris. Des départs d'autres villes sont possibles, n'hésitez pas à nous en faire la demande. Les prix indiqués ne sont valables que pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d'être modifiés en cas d'indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
Envie de partir en famille ou avec vos amis aux dates que vous souhaitez ?
Le "Noorderlicht" : construite en 1910 à Flensburg, cette goélette trois mâts a longtemps servi de bateau phare en mer Baltique. En 1991, elle a été réaménagée et transformée en goélette deux mâts afin de recevoir des passagers. Cette nouvelle vie ne lui a pas retiré sa patine : à bord, pas de winchs électriques ou de mât en fibre de carbone, mais des voiles en chanvre et des poulies en bois pour des manœuvres simples qui nous rappellent l’esprit de la marine à voile traditionnelle. Son capitaine (d’une grande expérience maritime) est entouré d’un équipage compétent qui mettra tout en œuvre pour rendre votre croisière agréable ; l’équipage est d’origine hollandaise et parle anglais.
C’est une croisière où les contemplatifs pourront ne participer qu’aux observations (nombreuses descentes à terre) mais vous pourrez être aussi très actif en participant aux manœuvres.
Caractéristiques :
Longueur : 38 mètres
Capacité : 12 passagers
Largeur au maître bau : 6,5 mètres
Equipage : 5 personnes
Moteur : 360 Ch
Voltage : 220 volt
Type de cabine : le bateau dispose de 10 cabines passagers. Chacune est aménagée avec deux couchettes superposées, un lavabo et des rangements. Couette, oreiller et serviettes de toilette sont fournis. Le bateau est équipé de 4 douches et 5 toilettes. Pour la détente, le bateau dispose d’un grand salon-bar ainsi que d’un coin bibliothèque et de deux carrés.
Service de bar : jus de fruit, boissons non alcoolisées, bières et une sélection de vins et de liqueurs se trouvent à bord. Vous pouvez vous servir au bar en portant votre consommation sur une fiche. Vous n’êtes pas autorisé à amener des boissons alcoolisées à bord.
Le bateau est équipé de prises électriques européennes. Le courant électrique à bord du bateau est de 220 volts/50 Hertz.
Itinérant
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Bien choisir le niveau de votre voyage
De 1 à 12 participants
Le "Noorderlicht" : construite en 1910 à Flensburg, cette goélette trois mâts a longtemps servi de bateau phare en mer Baltique. En 1991, elle a été réaménagée et transformée en goélette deux mâts afin de recevoir des passagers. Cette nouvelle vie ne lui a pas retiré sa patine : à bord, pas de winchs électriques ou de mât en fibre de carbone, mais des voiles en chanvre et des poulies en bois pour des manœuvres simples qui nous rappellent l’esprit de la marine à voile traditionnelle. Son capitaine (d’une grande expérience maritime) est entouré d’un équipage compétent qui mettra tout en œuvre pour rendre votre croisière agréable ; l’équipage est d’origine hollandaise et parle anglais.
C’est une croisière où les contemplatifs pourront ne participer qu’aux observations (nombreuses descentes à terre) mais vous pourrez être aussi très actif en participant aux manœuvres.
Caractéristiques :
Longueur : 38 mètres
Capacité : 12 passagers
Largeur au maître bau : 6,5 mètres
Equipage : 5 personnes
Moteur : 360 Ch
Voltage : 220 volt
Type de cabine : le bateau dispose de 10 cabines passagers. Chacune est aménagée avec deux couchettes superposées, un lavabo et des rangements. Couette, oreiller et serviettes de toilette sont fournis. Le bateau est équipé de 4 douches et 5 toilettes. Pour la détente, le bateau dispose d’un grand salon-bar ainsi que d’un coin bibliothèque et de deux carrés.
Service de bar : jus de fruit, boissons non alcoolisées, bières et une sélection de vins et de liqueurs se trouvent à bord. Vous pouvez vous servir au bar en portant votre consommation sur une fiche. Vous n’êtes pas autorisé à amener des boissons alcoolisées à bord.
Le bateau est équipé de prises électriques européennes. Le courant électrique à bord du bateau est de 220 volts/50 Hertz.
Pension complète à bord du bateau.
Si vous avez des intolérances/allergies alimentaires, merci de nous l’indiquer en avance pour prévoir des menus en conséquence.
Croisière anglophone.
5 membres d'équipage et 1 guide sont embarqués à bord du Noorderlicht.
Pré-acheminement par train ou avion : Pour les personnes arrivant de province, prévoir un billet d’avion ou de train modifiable : les horaires de départ/retour peuvent être changés par la compagnie aérienne sans préavis.
Nous ne vous demandons pas d'être un sportif de haut niveau, mais il faut tout de même que vous soyez en forme ! Entre ciel, mer et glace, il vous faudra savoir prendre sur vous. Loin de tout et (presque) de tous, membre d'un équipage que vous ne connaissez pas forcément, vous vivrez une expérience humaine unique.
Attendez-vous aussi à ce que les services médicaux ne soient pas rapidement accessibles, même si une pharmacie très complète est à bord pour la plupart des problèmes de santé qui pourraient se poser. Si vous suivez un traitement, pensez à l'emporter.
Vous devez conditionner l’ensemble de vos affaires en 2 sacs : 1 sac à dos et 1 grand sac de voyage souple.
1 - Le sac à dos :
Sac à dos de randonnée d’une capacité de 25 litres environ, il vous sera utile pour le transport de vos affaires personnelles durant la journée.
Il vous servira aussi en tant que bagage à main lors de vos déplacements pour toutes vos affaires fragiles (appareil photo…), de valeur (lorsque votre hébergement ne dispose pas de coffre-fort) et pour vos éventuels médicaments.
Il sera en cabine lors des transports aériens. Généralement, le poids des bagages cabine est limité à 10 kg par personne.
2 - Le grand sac de voyage souple :
Il doit contenir le reste de vos affaires. Vous recevrez avant votre départ des étiquettes Grand Nord Grand Large, qui vous permettront d’identifier vos bagages avec vos nom et adresse, et faciliteront le regroupement des sacs aux arrivées à l’aéroport.
Il sera en soute lors des transports aériens. Le poids des bagages en soute vous sera indiqué sur votre convocation ou billet.
Nos recommandations si vous prenez l’avion :
Enregistrez en bagage en soute le maximum de choses et ne conservez dans votre bagage à main que ce qui est absolument indispensable à votre voyage.
Equipez-vous pour l'avion de votre tenue de randonnée, et de vos affaires de première nécessité (en cas de problème d'acheminement de vos bagages).
Merci de noter que les contrôles de sécurité sont devenus très stricts aux aéroports : mettez les couteaux, ciseaux, limes à ongles et piles de rechange dans votre sac de soute.
Quels sont les produits liquides interdits en cabine ?
Les liquides, aérosols, gels et substances pâteuses : eau minérale, parfums, boissons, lotions, crèmes, gels douche, shampoings, mascara, soupes, sirops, dentifrice, savons liquides, déodorants… sauf s’ils sont rangés dans un sac en plastique transparent fermé, d’un format d’environ 20 cm x 20 cm (type sachet de congélation) et qu’ils sont conditionnés dans des flacons ou tubes de 100 ml maximum chacun. Un sachet peut contenir plusieurs tubes, flacons,…
Quelles sont les exceptions autorisées en cabine?
- Les médicaments liquides (insuline, sirops…) : vous pouvez les emporter en cabine à condition de présenter aux agents de sûreté une attestation ou une ordonnance à votre nom. Il n’y a aucune restriction pour les médicaments solides (comprimés et gélules).
- Les aliments liquides pour bébés : il n’y a pas de restriction sur ces produits. Pensez à prendre des contenants qui se referment : il pourra en effet vous être demandé de goûter ces aliments !
Comment se fait le passage du contrôle de sûreté ?
- Retirez votre veste ou votre manteau.
- Présentez à part :
- Tous vos grands appareils électriques : ordinateur portable, gros appareil photo numérique, lecteur DVD…
- Votre sac plastique transparent contenant vos flacons et tubes.
- Vos médicaments accompagnés d’une ordonnance ou d’une attestation.
- Vos aliments liquides pour bébé.
- Vos achats réalisés dans les boutiques des aéroports qui auront dû être mis sous sac plastique scellé par votre vendeur. Attention : toutes les boutiques ne proposeront pas ce sac. Renseignez-vous avant de faire vos achats ! Les achats de liquides réalisés après le contrôle de sûreté s’effectuent librement sous réserve des limitations douanières. Attention cependant aux correspondances : renseignez-vous avant tout achat.
Ne vous encombrez pas de linge de lit, fourni à bord. une serviette de toilette vous est également proposée.
N'oubliez surtout pas les lunettes de soleil (de qualité, indice 3 ou 4 pour glacier) car la luminosité est grande et la protection solaire (protection indice 60 recommandée) pour le visage et les lèvres).
A prévoir également :
un produit contre le mal des transports si vous pensez y être sujet (Nautamine, Mercalm...)
des jumelles si vous en avez
Du simple, de l’efficace et du technique (un peu) ! Il fait souvent bon (voire chaud !) au Svalbard. Mais quand le vent se lève, l’ambiance fraîchit et le temps devient rigoureux. Si vous êtes un habitué de la montagne ou du ski, vous êtes équipé(e). Sinon pensez à :
* des sous-vêtements chauds. N’hésitez pas à investir dans un tee-shirt en polaire ou en laine sur lequel vous porterez un vêtement (gilet, veste ou pull) en laine polaire. Et dans un confortable caleçon en polaire !
*des vêtements en laine polaire parce qu’ils sont écologiques et fabriqués à base de bouteilles en plastique recyclées, mais surtout parce qu’ils sèchent plus vite que votre joli chandail en laine tricoté main !
Les mains et les pieds sont extrêmement sensibles au froid. Pensez à les protéger ! Si vous avez des gants en laine, vous pouvez les doubler d’une paire de gants en soie à porter en dessous. Ou d’une paire de gants de jardin à porter au-dessus ! Pour les pieds, prévoyez des chaussettes chaudes et confortables (nos préférées : les chaussettes en bouclette de marque WoolPower et celles en soie…). Et une paire de bottes en caoutchouc (pour les déposes à terre avec l’annexe) suffisamment confortable pour être portée avec deux paires de chaussettes. Soignez vos pieds : avoir froid aux pieds est le pire des inconforts…
* un bon anorak avec un col qui vous protège bien le cou. Pensez à prendre un foulard, une écharpe, un chèche ou un passe-montagne.
* votre veste de quart avec le harnais si vous êtes marin. Sinon, essayez de vous en faire prêter une par un(e) ami(e) voileux, pour les déplacements sur le pont en cas (rare) de gros temps
* salopette en complément de la veste
* une paire de bonnes chaussures de marche et une paire de chaussures d’intérieur dans lesquelles vous serez à l’aise !
Si vous voulez investir dans des vêtements techniques pour le froid, nous nous permettons de vous conseiller, à titre indicatif (on ne touche pas de royalties !), les fournisseurs chez qui nous nous équipons : www.expe.fr qui vend sur internet du très bon matériel, Patagonia (www.patagonia.fr), WoolPower pour les sous vêtements et le Vieux Campeur.
Pour la mer, les inusables et excellents Guy Cotten et Musto font toujours référence !
Et bien sûr, prenez votre jean préféré et vos tee-shirts car il fait aussi souvent beau ! Pour le reste, restez simple et pratique.
Important : Pour pallier à un éventuel retard de votre bagage, partez avec votre veste de quart, une polaire, un bonnet et votre paire de chaussure de randonnée.
La literie (drap + couette + oreiller) et serviette éponge.
Passeport valide pour les ressortissants de l’Union Européenne. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Pas de visa pour les ressortissants de l’Union Européenne. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Aucune vaccination obligatoire.
Comme partout, il est important d'être immunisé contre :
- diphtérie ;
- tétanos (complication possible de gelures graves) ;
- poliomyélite ;
- coqueluche (dont la réapparition chez les adultes, même en France, justifie la vaccination pour tout voyage) ;
- hépatite B (maladie sexuellement transmissible) ;
- hépatite A (maladie transmise par l'alimentation) ;
- éventuellement contre la rage, pour des séjours plus longs et rustiques que les voyages touristiques ordinaires.
Ils sont, bien sûr, très différents en fonction des conditions du voyage (durée, hébergement, déplacement) et peuvent être dus : à la région elle-même ; aux conditions climatiques parfois extrêmes ; aux moyens de déplacement utilisés sur place.
La région.
Si, l’hiver, la circulation des microbes et des virus se fait plus difficilement que dans les zones tempérées ou chaudes, l’été, leur transmission d'homme à homme, de l'animal à l'homme ou des aliments à l'homme est un risque non négligeable. Risque, en particulier, de toxi-infections alimentaires dues aux viandes de chasse, aux aliments contaminés par des déjections d'animaux sauvages ou par leur mauvaise conservation à bord des bateaux de croisières.
Les conditions climatiques.
L'extrême rigueur des hivers péri-polaires représente un risque lors de raids à ski, en raquettes, en traîneau ou à motoneige, plus que lors de confortables croisières.
Une bonne information avant le voyage, permettra d'éviter les gelures graves.
En cas d'onglée ou d'engourdissement, il faut :
- boire abondamment,
- réchauffer,
- ne pas fumer,
- ne pas ôter les chaussures (risque de ne pas pouvoir les remettre si le raid n'est pas terminé).
En cas de lésions plus avancées (douleur, doigt « mort », œdème, nécrose), l’évacuation vers un centre spécialisé est une urgence.
Moyens de déplacement.
Les voyages dans les régions polaires se font souvent en bateau de croisière. Les risques, liés surtout au confinement en espace clos, sont (quelle que soit la latitude) de toutes les affections contagieuses, respiratoires, alimentaires…
Il y a en général, et bien que la législation maritime soit floue à ce sujet, un médecin à bord (dont les consultations ne sont pas comprises dans le prix du voyage). Il est important de se faire préciser tout cela avant le départ.
L’archipel connait une période de nuit permanente (de mi-novembre à début février, pour la latitude de Longyearbyen) et une période de jour permanent (de mi-avril à fin août, pour la même latitude). L’été (de juin à août), les variations de température sont peu importantes, avec une moyenne de 5° sur la côte ouest, qui est la partie la plus tempérée. Des pointes à 20° y ont été enregistrées. On peut toutefois avoir de courtes périodes de gel en été, comme des périodes de dégel en hiver. Pendant les froidures, les températures peuvent, exceptionnellement, descendre sous -40°. Les pluies sont peu abondantes (400 mm par an sur la côte ouest). L’automne (septembre et octobre) est la saison la plus arrosée.
Le Svalbard, un peu d'histoire
Découvert en 1596 par le Hollandais Wilhelm Barents, l’archipel du Svalbard est composé de sept îles, la plus importante étant l’île de Spitzberg (39 000 km²). Situé entre le 74°N et 81°N, il couvre 61000 km² dont près de 60% sont couverts de neige et de glace. Son plus haut sommet, le Newtontoppen, culmine à 1713m.
Depuis sa découverte par Barents, l’archipel a toujours été la terre d’accueil de trappeurs, chasseurs, mineurs ou aventuriers. Les populations n’y ont jamais pris racine, venant puis repartant après y avoir trouvé (ou pas !) ce qu’elles cherchaient.
L'activité baleinière
Les 17ème et 18ème siècles ont été la grande époque de la chasse à la baleine. Les Hollandais, les Britanniques et les Allemands s’y font particulièrement remarquer. Au plus fort de l’activité baleinière, plus de 300 bateaux naviguaient entre la mer de Barents et l'Arctique. Dès 1619, Smeerenburg (au nord-ouest du Spitzberg) devient le lieu de peuplement le plus important avec 200 baleiniers. A la fin du 17ème siècle, la flotte hollandaise compte entre 150 et 250 navires qui tuaient entre 750 à 1250 baleines chaque année. De nombreuses traces de cette époque subsistent sur les plages du Svalbard.
La période russe (1700 - 1850)
Les chasseurs russes, des Pomors d’Ukraine, ont été les premiers à hiverner au Spitzberg. Le plus célèbre d’entre eux, Ivan Starostin, passa 39 hivers dans l’archipel dont 15 consécutifs !
Les Pomors étaient particulièrement spécialisés dans la chasse au morse. Ils faisaient commerce de la peau, des défenses et des down. Ils chassaient également les rennes et les phoques et se nourrissaient principalement d’œufs. Les fourrures d’ours et de renards arctiques étaient également des produits de négoce que les Russes manufacturaient pendant l’hiver.
La période norvégienne (1850 - 1973)
Les Norvégiens ont développé leur activité dans l’archipel quand les Russes ont laissé la place. Ils chassaient peu ou prou les mêmes proies. A la fin du 19ème siècle, il devint fréquent d’hiverner au Svalbard. Les chasseurs avaient une activité bien rythmée : l’hiver était consacré à la chasse à l’ours et au renard arctique (quand la fourrure est la plus belle). Au printemps, ils chassaient le phoque (lui aussi pour sa peau). L’été était la période de négoce, de chasse aux oiseaux et de ramassage des œufs. A l’automne, les rennes devenaient les proies de prédilection.
Bien que les trappeurs aient utilisé les produits de leur activité à des fins personnelles, le commerce s’est développé peu à peu pour leur permettre d’acheter de la farine, des outils, de l’essence, des armes et des munitions. Parfois, les plus riches d’entre eux faisaient même l’acquisition d’un bateau. Au plus fort de la période, une cinquantaine de trappeurs avait élu résidence dans l’archipel. Le plus grand chasseur d’ours était Henry Rudi qui en tua 759. Entre 1909 et 1973, le célèbre Hilma Nøis passa 38 hivers au Spitzberg, à Fredheim dans la région de Sassendal.
Recherches & Expéditions
A partir de 1859, les missions et expéditions scientifiques devinrent de plus en plus nombreuses. Des cartographies de la région avaient bien été réalisées depuis 1596, mais rien n’était très précis. C’est donc à partir de 1859 que des missions scientifiques commencent à collecter des données pour mieux connaître cette dernière extrémité du monde habité. Les résultats de ces missions étaient fort commentés dans les académies scientifiques européennes. Lors de la première année polaire en 1882-83, des chercheurs suédois passèrent l’hiver dans l’Isfjord pour effectuer des travaux sur la latitude qui permirent, en 1899-1901, de définir la forme exacte de la terre.
La position de l’archipel du Svalbard en a fait le point de départ d’expéditions à la recherche du Pôle Nord. Entre 1896 et 1928, neuf missions quittèrent le Spitzberg à la conquête du Pôle Nord. Le 11 juillet 1897, Salomon Andrée décolla de Virgohamn avec son aérostat. Ses restes ne furent retrouvés qu’en 1930. Roald Admundsen et l’italien Umberto Nobile cherchèrent, eux aussi, à emprunter la voie des airs avec leur dirigeable vers le Nord. En 1927, ils décollèrent tous les deux de Ny-Alesund. Depuis novembre 2008, un musée dédié à Nobile et aux dirigeables a ouvert ses portes à Longyearbyen.
Les objectifs de ces missions étaient scientifiques, mais des volontés de prestige national les sous-tendaient souvent, l’Arctique devenant la terre de tous les héros.
L’industrie minière (depuis 1900)
En 1899, le Norvégien Soren Zachariassen découvre que le sous-sol de l’archipel regorge de charbon. L’activité minière débute dès 1916 avec la création d’une exploitation dirigée par John M. Longyear. Le charbon est la principale source de revenus. Des tentatives d’extraction de marbre, cuivre, zinc, plomb, soufre et d’or n’ont eu que peu de succès. L’extraction de charbon a véritablement commencé à Ny-Ålesund dans la baie du Roi.
Aujourd’hui, deux mines sur sept, dont celle de Sveagruva (dans Van Mijenfjorden), sont toujours en activité.
Flore & Faune du Svalbard
Vu d’avion, le Svalbard semble dépourvu de toute végétation. Mais en s’approchant, on découvre une mosaïque de couleurs, composée par plus de 170 variétés de plantes. Le climat leur laissant peu de temps pour croître, elles emplissent cette courte vie de toutes leurs forces !
La saxifrage à feuilles opposées (saxifraga oppositifolia) est la plus répandue des plantes du Svalbard et se décline en un large éventail de couleurs. Elle emmagasine la chaleur et la lumière de l’été pour résister à la nuit polaire.
Les botanistes en font un de leur sujet d’étude favori ! Le pavot du Svalbard (papaver dahlianum) est le "symbole national" de l’archipel. Endémique, il est blanc ou jaune. La driade octopétale (dryas octopetala) se trouve partout sauf sur Bjørnøya. On la reconnaît à ses larges fleurs blanches. La linaigrette égaie les zones humides de sa houppe blanche.
La faune, comme la flore, s’est adaptée aux conditions rudes de l’archipel. La plupart des animaux subissent le froid extrême, de longues périodes de jeûne et la nuit arctique. Le renne du Svalbard est unique avec ses pattes courtes et son pelage changeant de l’été. Peu farouche, il ne vit pourtant pas en troupeau. Actuellement, on compte environ 10 000 têtes et la chasse est limitée.
Le renard arctique lui aussi change de couleur l’été. Il se nourrit d’œufs, d’oiseaux et parfois de bébés phoques. Il parcourt la banquise à la recherche de nourriture.
Les morses sont d’autres compagnons de voyage. Comme la baleine à bosse, ils ont souffert de la chasse et le nombre d’individus a considérablement diminué, mais tend à augmenter depuis quelques années. Les mâles peuvent mesurer jusqu’à 4 mètres et peser 2 tonnes. C’est un animal qui aime à vivre en groupe et préfère les eaux peu profondes où il trouve sa nourriture.
L’ours polaire (ursus maritimus) est le seigneur de l’archipel. On le trouve dès l’aéroport de Longyearbyen ! Il est protégé depuis 1973. Il ne connait pas d'autre prédateur sur terre que l'homme. Il peut peser jusqu’à 800 kg à la fin de l’été. La femelle est deux fois plus petite que le mâle. Il mange essentiellement des phoques, marbrés ou barbus. On compte 3000 individus sur l’archipel.
Le phoque est le mammifère marin le plus répandu. Phoque du Groenland (de petite taille) ou phoque barbu (énorme !), il émaille la banquise. Le béluga (4m de long) est un mammifère marin qui croise souvent en bandes au large des plages du Svalbard. Les adultes sont blancs et les jeunes, couleur d’argile.
On compte de 3 à 5 millions d’oiseaux sur le territoire du Svalbard. Les plus grandes colonies sont dans les parcs naturels de Bjørnøya et Moffen. Certaines falaises abritent des colonies de plus de 100 000 guillemots. Ces falaises sont les plus vertes du Spitzberg grâce à l’engrais naturel généreusement dispensé par les nicheurs !
Les implantations humaines Territoire international, le Spitzberg est régi par le Traité de Paris (1920). Il est placé sous administration norvégienne depuis 1925. La Seconde Guerre mondiale a affecté l’archipel, occupé par les Britanniques puis les Allemands.
Longyearbyen est la ville la plus importante de l’archipel et le centre administratif. Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, c’est aujourd’hui une communauté dynamique qui compte l’université la plus septentrionale du monde. Elle a été fondée par l’Américain John Munroe Longyear en 1906 et compte désormais plus de 2000 habitants permanents, norvégiens pour la plupart. Ville minière à ses débuts, Longyearbyen tend à devenir un centre touristique, universitaire et scientifique. Depuis 2002, elle s’est dotée d’un gouvernement local (Longyearbyen lokalstyre) qui gère les infrastructures, le plan d’occupation des sols et les écoles maternelles.
Barentsburg est une communauté minière à 40 km au sud-ouest de Longyearbyen. La compagnie russe Arktikugol est propriétaire de la mine de charbon depuis 1932. La production annuelle est d’environ 160 000 tonnes. La population d’environ 500 habitants est majoritairement originaire d’Ukraine. On y trouve un centre de recherche scientifique russe, le consulat de Russie et un musée assez ancien.
Pyramiden était la deuxième base minière russe du Svalbard. La ville a compté jusqu’à 1000 habitants. L’activité minière a cessé en 1998 et Pyramiden est aujourd’hui abandonné.
Ny-Ålesund, dans Kongfjord sur la côte nord-ouest du Spitzberg, est un centre de recherche scientifique international. 25 habitants y résident toute l’année mais la population est beaucoup plus importante l’été.
Sveagruva est à 60 km au sud-ouest de Longyearbyen, au fond de Van Mijenfjord. C’est une communauté minière d’environ 240 personnes qui retourne toutes les semaines au centre administratif de l’île. Svea Nord est une des mines les plus importantes de Store Norske Spitsbergen Grubekompani (SNSG), grande entreprise norvégienne. En 2004, on en a extrait environ 3 millions de tonnes de charbon.
Hornsund accueille une base scientifique polonaise spécialisée dans la sismologie, la météorologie, la biologie et la glaciologie. La station est habitée en permanence par 10 à 20 chercheurs et jusqu’à 40 l’été.
Hopen est une île à 300 km au sud-est de Longyearbyen, siège d’une station météorologique norvégienne.
Le réseau routier de l’archipel est quasi inexistant. Les communications entre les différentes implantations se font en hélicoptère ou en bateau l’été et en scooter des neiges l’hiver. Le ski de randonnée est également un moyen de locomotion très utilisé l’hiver !
L'environnement du Svalbard est vulnérable. La vie animale et végétale s'est adaptée aux dures conditions des régions arctiques. De petites interventions peuvent avoir de graves conséquences pour ce fragile équilibre écologique. C'est pourquoi il est essentiel de respecter l'environnement. 7 parcs nationaux, 3 réserves naturelles, 15 réserves d'oiseaux, 1 réserve de morses (Moffen) et 3 régions de protection des plantes ont été crées. Dans les parc nationaux et les réserves, il est interdit d'utiliser des véhicules tout terrain ou d'atterrir en avion ou en hélicoptère, sans une autorisation préalable du gouverneur. Lequel tend à réduire les autorisations d'accès par voie aérienne. Tout déplacement à l'intérieur d'une limite de 300m autour des réserves d'oiseaux est interdit. Vous devez être très respectueux des zones de nidification.
Ne jetez pas vos mégots de cigarette lors de vos randonnées. Ne laissez pas de graffiti sur les roches ou les bâtiments, ne collectez pas, ni n'emportez de spécimens biologiques ou géologiques, (roches, ossements, œufs, fossiles ou restes des habitations anciennes). Toutes les implantations humaines antérieures à 1946 sont considérées comme monuments historiques et ne doivent subir aucune dégradation.
Les équipes du gouverneur sont très vigilantes et ne font preuve d'aucune souplesse quant à l'application des lois et des règles locales !
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